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mardi 18 octobre 2011

DEVINETTES...

De qui sont ces lettres ?

"J'ai reçu ta lettre, bonne petite Joséphine. Je vois avec peine que tu as souffert de la route ; mais quelques jours de repos te feront du bien. Je suis assez bien portant. J'ai été hier à la chasse à Marly, et je m'y suis blessé très légèrement à un doigt en tirant un sanglier.
Hortense se porte assez bien. Ton gros fils a été un peu malade, mais il va mieux. Je crois que ce soir ces dames jouent Le Barbier de Séville. Le temps est très beau. Je te prie de croire que rien n'est plus vrai que les sentiments que j'ai pour ma petite Joséphine.
Tout à toi."


"J’ai déjà décrit à mon père, récemment, l’emploi de mon temps, et je vais le répéter pour toi. - A 6 heures du matin, je suis toujours coiffé. - A 7 heures, complètement habillé. - Alors je compose jusqu’à 9 heures. De 9 heures à 1 heure j’ai mes leçons. - Ensuite je mange, quand je ne suis pas invité, là où l’on mange à 2 ou 3 heures, comme aujourd’hui et demain chez la Comtesse Zichy et la Comtesse Thun. - Avant 5 ou 6 heures du soir, je ne peux travailler - et souvent j’en suis empêché par une académie ; sinon, je compose jusqu’à 9 heures. - Ensuite je me rends chez ma chère Constanze - mais où le plaisir de nous voir nous est plus d’une fois gâché par les propos aigres de sa mère - ce que j’expliquerai à mon père dans ma prochaine lettre - d’où le désir que j’éprouve de pouvoir la délivrer et sauver le plus tôt possible. - A 10 heures et demi ou 11 heures, je rentre chez moi ; - cela dépend de l’humeur de sa mère, ou de ma capacité à la supporter. - Comme je ne puis être sûr de composer le soir, du fait des académies qui peuvent intervenir ou de l’incertitude où je suis d’être appelé ici ou là, j’ai coutume (surtout quand je rentre tôt) de composer encore un peu avant de dormir - et souvent j’y reste plongé jusqu’à 1 heure - et je me lève à 6 heures. - Très -chère soeur ! - Si tu crois que je pourrais jamais vous oublier, mon très-cher et excellent père et toi, je - - mais silence ! Dieu le sait, et cela suffit à me tranquilliser ; - qu’il me châtie, si j’en étais capable ! - _ Adieu - je suis à jamais"

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